À 24 ans, Anaïs Flacard représente une nouvelle génération de communicants curieux, ouverts au monde et engagés dans une quête constante de sens et de créativité. Fraîchement diplômée d’un master en communication, Anaïs revient sur un parcours riche en expériences et en apprentissages qui l’ont menée des bancs de l’université à la vie professionnelle, en passant par des stages, des missions en apprentissages, et même une expérience internationale en Islande. Entre ses études, ses valeurs et son goût pour l'international, Anaïs partage une histoire inspirante pour tous ceux qui envisagent une carrière dans le secteur de la communication.
Une porte ouverte sur le monde
Anaïs commence son parcours académique avec un baccalauréat littéraire. Mais pas n’importe quel bac L. Assez méconnue du grand publique, le Bac L OIB (option internationale du baccalauréat) est une option qui combine un baccalauréat français avec des matières supplémentaires étudiées en Américain. Cela offre une spécialisation du baccalauréat bilingue et biculturel.
Son parcours post-bac commencera par une licence en Langues Étrangères Appliquées (LEA) à l’université de Grenoble. Ayant toujours été attirée par le secteur de la communication, elle choisit de combiner cette licence avec une option en information-communication, afin de donner une dimension communicationnelle à ses études de langues. Cependant, elle confie qu'au début de son parcours, elle n’avait pas encore une vision très claire de son avenir professionnel : « C’est pendant ma licence que j’ai vraiment découvert que la communication me plaisait énormément. La publicité, les stratégies de mise en avant, tout cela me fascinait, mais j’étais encore très attachée aux langues. »
Un Master pour se plonger dans la communication
Après sa licence, Anaïs décide de s’orienter pleinement vers la communication en intégrant le master en communication des organisations à l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de Poitiers.
Le programme inclut des modules sur la communication responsable et inclusive, qui résonnent fortement avec les valeurs personnelles d’Anaïs : « J’avais vraiment envie d’aborder des enjeux contemporains, comme la responsabilité sociétale des entreprises et l’inclusivité, car je pense qu’ils font partie intégrante du métier de communicant aujourd’hui. » Ces thématiques, peu présentes dans les formations classiques, la confortent dans son choix de carrière et renforcent son envie de donner du sens à ses futures missions.
L’expérience en apprentissage : Un tournant professionnel
Pour son master, Anaïs opte pour une deuxième année en apprentissage au sein de l’agence de communication KIBLOS à Poitiers. Elle se charge principalement de la gestion des réseaux sociaux, notamment Instagram, LinkedIn et Facebook. Au fil des mois, elle apprend à maîtriser l’art de l’édition de contenu : planifier un calendrier éditorial, rédiger des descriptions, créer des visuels, filmer et monter des vidéos, et publier sur les réseaux.
KIBLOS, une agence spécialisée dans la communication pour le secteur du spectacle, s’aligne parfaitement avec les passions d’Anaïs, qui a elle-même pratiqué le théâtre pendant de nombreuses années. Cette affinité rend son expérience encore plus enrichissante : « J’ai fait beaucoup de théâtre jeune. C’est quelque chose que j’ai gardé depuis ma jeunesse, donc j’étais très investi dans cette entreprise ».
Au-delà des réseaux sociaux, Anaïs participe également à des projets print, comme la création d’un catalogue pour les clients de l’agence ou la conception d’un guide blanc de la communication. « Les missions étaient variées, et ça m’a permis de découvrir plusieurs aspects de la communication. Cette polyvalence est un des aspects que j’adore dans ce métier, car on touche à tout. »
Créativité et collaboration
L’une des raisons principales pour lesquelles Anaïs s’épanouit dans la communication est la diversité des outils et des médias sur lesquels elle peut travailler. « Une entreprise quelle qu'elle soit si elle ne fait jamais parler d'elle, même si les services sont géniaux elle ne fera pas autant de bénéfices ». Créative de nature, elle aime particulièrement la liberté qu’elle trouve dans ce métier : « On peut faire de la vidéo, de l’image, du print… Tout est possible, et chaque support apporte une manière différente de s’exprimer ».
Anaïs insiste également sur l’importance du travail en équipe. En apprentissage, elle apprécie de pouvoir collaborer sur le long terme avec ses collègues, ce qui lui permet de tisser des liens professionnels solides et de travailler de manière plus approfondie que dans un stage classique : « En stage, on n’a pas vraiment le temps de créer des liens ni de s’investir dans des projets de grande ampleur. L’apprentissage, c’est une chance de travailler en continu avec la même équipe, de prendre plus de responsabilités et de s’intégrer pleinement dans la dynamique de l’entreprise ».
Mobilité Internationale, une bouffée d’air frais
Son expérience en alternance ne marque cependant pas la fin de ses aspirations internationales. Anaïs continue de nourrir un fort intérêt pour l’étranger. Elle réalise une mobilité internationale à Oslo de mai à juin, renforçant ainsi son réseau professionnel et ses compétences en communication. « Travailler à l’étranger est une expérience qui apporte énormément sur le plan humain et professionnel. Cela permet de s’adapter à des méthodes de travail différentes, de découvrir des cultures d’entreprise variées, et bien sûr, de renforcer ses compétences linguistiques ».
Elle encourage d’ailleurs les apprentis à ne pas avoir peur de tenter l’aventure internationale : « C’est vrai qu’au début, ça peut faire peur de partir seul dans un pays étranger, mais cela forge le caractère et montre aussi une ouverture d’esprit très appréciée par les employeurs. »
Bilan et conseils pour les jeunes en apprentissage
Quand on lui demande ce qu’elle retient de son parcours, Anaïs insiste sur l’importance de saisir les opportunités et de ne pas hésiter à explorer différents domaines avant de trouver sa voie. « Je n’avais pas forcément prévu de faire de l’alternance, mais cette expérience m’a permis de développer mes compétences, et de prendre confiance en moi ».
Plonger dans le monde de l’apprentissage, c’est l’occasion parfaite de mettre en pratique les connaissances acquises en cours. Pour beaucoup, la théorie enseignée en formation reste parfois trop abstraite si elle n’est pas rapidement mise en application. « Là, sur un an, je trouvais ça super d’appliquer aussi ce que j’apprenais en cours. Parce que c’est tellement théorique, quand nos connaissances ne sont pas mobilisées, elles rouillent un petit peu ». En effet, mobiliser ses apprentissages dans un contexte réel offre non seulement une meilleure compréhension des notions étudiées, mais aussi une transition plus fluide vers la vie active.
À ceux qui envisagent de se lancer dans la communication, elle conseille de rester curieux et polyvalents : « La communication est un domaine en constante évolution, donc il faut toujours être prêt à apprendre et à se réinventer. Chaque expérience, chaque rencontre est une occasion d’apprendre quelque chose de nouveau ».
Une vision pour demain
Après cette apprentissage et l'obtention de son diplôme, l'heure est venue de regarder vers l'avenir. C’est une période charnière, marquée par des questions, des recherches et surtout, une quête de sens. « L’étranger fait toujours partie de ce que je recherche. Pour le moment, je ne sais pas ce que je vais faire dans un avenir proche, mais je cherche des opportunités ». Que ce soit en France ou à l’international, l’objectif est clair : trouver l’entreprise qui correspond à ses valeurs et dans laquelle il sera possible de s’épanouir pleinement.
En somme, le parcours d’Anaïs force l’admiration. Sa volonté constante de se challenger a façonné une formidable polyvalence. « J’ai longtemps craint que mon parcours me pénalise, car j’ai touché à de nombreux domaines différents. Mais aujourd’hui, je réalise que c’est justement ce qui fait ma force : cela m’a appris l’importance de l’agilité dans mon secteur et m’a permis de développer une véritable polyvalence ».
Dernière mise à jour le 30 janvier 2025