Durant son apprentissage en MASTER 2 Communication des organisations à l'IAE de Poitiers, Anaïs Flacard a eu l'occasion de passer une partie de son alternance à Oslo. À travers sa vidéo, découvrez les expériences qu'elle a pu vivre en Norvège, son ressenti sur l'apprentissage à l'étranger, ainsi que ses conseils pour réaliser une mobilité en toute tranquillité.
Merci à elle pour ce témoignage précieux sur son expérience Norvégienne !
Si vous avez des questions pratiques supplémentaire à lui poser, nhésitez pas. Vous aurez le point de vue "apprentis" sur la mobilité internationale.
« Je suis parti du 15 juin au 19 septembre chez Thales Group, aux États-Unis et plus particulièrement sur le site d’Irvine. Cette mobilité a constitué la continuité de mon sujet d’alternance.
La journée s'échelonnait principalement autour des réunions avec l'équipe et autour de mes travaux personnels. Je travaillais 40 heures par semaine.
Concernant mes déplacements, je faisais le trajet à vélo. J'ai également réussi à trouver une colocation pas trop loin de mon lieu de travail, qui était à 15 min à vélo.
A l’issue de la période professionnelle, j'ai profité du fait d'être sur place pour prendre deux semaines de congés. Je suis rentré en France, le 1er octobre. »
« Mon intégration au sein de Thales Group a été rapide, facilitée par le fait que je suis resté au sein de la même structure. Cela m'a permis de me sentir rapidement à l'aise et de mieux comprendre le fonctionnement de l'entreprise. L' adaptation s'est déroulée sans heurts, même en ce qui concerne la barrière linguistique.
Cependant, il est important de noter que malgré cette familiarité, j'ai observé une différence dans la manière de travailler des Américains. Leur approche se concentre souvent sur l'exécution des tâches assignées, sans nécessairement aller au-delà de ces exigences, si je peux me permettre cette observation critique… »
« De nombreuses préparations ont été nécessaires, en particulier sur le plan administratif, en raison de la destination des États-Unis. L' obtention du visa J1 s'est avérée être une étape cruciale, exigeant un soutien financier indispensable. Par la suite, un déplacement à Paris a été requis pour l'entretien visant l'obtention du visa, à l'Ambassade des États-Unis. Ces démarches administratives, longues et complexes, nécessitent un commencement bien en amont, généralement 4 à 5 mois avant le départ.
Par ailleurs, j'ai entrepris des recherches approfondies en ligne, consacrant de nombreuses heures à comprendre le type de visa requis. À titre indicatif, les États-Unis proposent une variété de plus d'une soixantaine de visas.
Pour obtenir des informations précieuses, j'ai également consulté d’anciens élèves ayant vécu une expérience similaire.
Une fois informé du type de visa nécessaire, les démarches ont été considérablement plus simples. Après cette étape, j'ai entamé les procédures directement auprès de l'ambassade. »
« Déjà mes colocataires, qui étaient Mongols. Nos différences culturelles ont rendu nos échanges intéressants. Je suis toujours en contact avec eux, ce sont des personnes très sympathiques. Par ailleurs, au travail, j'ai eu l'occasion de lier des amitiés avec des collègues français. Ensemble, nous avons exploré divers lieux lors de week-ends, notamment des parcs nationaux, tels que Sequoia Park et la ville de Las Vegas. Je maintiens toujours le contact avec eux. Cependant, la contrainte de ne pas avoir de voiture, a malheureusement restreint mes interactions sociales en semaine.
Sur le plan des relations professionnelles, mes appréhensions initiales liées à la barrière linguistique se sont dissipées. Aujourd'hui, je me sens davantage à l'aise dans le contexte professionnel anglophone. Cette expérience a constitué une formidable opportunité pour élargir mes rencontres et créer des réseaux qui, je l'espère, seront bénéfiques pour mon avenir professionnel.
Enfin, ce stage a marqué une étape significative dans le cadre de mon alternance, contribuant à la continuité de mon projet professionnel, tout en favorisant mon ouverture personnelle. »
« Pour ma part, cette expérience figure parmi les plus enrichissantes que j'aie vécues. Elle a constitué une ouverture culturelle, bien que les États-Unis partagent une culture assez proche de la nôtre. Toutefois, des nuances significatives subsistent.
L'une de ces différences culturelles qui m'a particulièrement surpris, concerne le rapport à l'environnement. Alors qu'en France, nous sommes sensibilisés à cette question, aux États-Unis, la prise de conscience semble encore éloignée, inscrivant le pays dans une société orientée vers la surconsommation.
Par ailleurs, la difficulté à m'adapter sur le plan alimentaire a été manifeste durant les 4 mois, compte tenu de la prédominance des options de restauration rapide. »
« Je recommande vivement à toute personne disposant des moyens financiers nécessaires de se lancer dans une telle mobilité, car cela représente une ouverture sur le monde.
Malgré mes 40 heures de travail hebdomadaires, j'ai vécu cette expérience comme un séjour enrichissant !
Ce qui m'a particulièrement enchanté, c'est la possibilité de prendre deux semaines de congé à la fin du mois de septembre. Cela m'a offert l'opportunité d'explorer des endroits exceptionnels tels que San Francisco, Las Vegas, le Grand Canyon, la Vallée de la Mort et le Parc National de Joshua.
De plus, j'ai trouvé les Américains particulièrement aimables et avenants. C'est vraiment agréable de discuter avec eux.
Cependant, comme mentionné précédemment, les États-Unis représentent une destination coûteuse, nécessitant une planification budgétaire minutieuse. »